Les hommes représenteraient 27% des cas de violences conjugales*. Leur parole est rare. Peur de la moquerie, de ne pas être crus… Rencontre avec l’un deux.

Le média des étudiant.e.s de l'ESJ Lille qui traite de l'emprise et des violences sexistes et sexuelles
Le média des étudiant.e.s de l'ESJ Lille qui traite de l'emprise et des violences sexistes et sexuelles

Les hommes représenteraient 27% des cas de violences conjugales*. Leur parole est rare. Peur de la moquerie, de ne pas être crus… Rencontre avec l’un deux.

De 2007 à 2017, Cécile a vécu sous les insultes, les violences psychologiques et physiques de son compagnon. Optimiste et empathique, la jeune femme lui trouvait toutes les excuses, refusant de voir que cette relation la détruisait.

Dans la salle F du Tribunal de Grande instance (TGI) de Lille, celle des comparutions immédiates, sont jugées en moyenne deux affaires de violences conjugales chaque semaine. Mais comment se déroule une audience ? Reportage lors d’un procès où « se cristallisent tous les symptômes des violences conjugales ».

Un prénom modifié pour une histoire bien réelle. Ce prénom permet à une jeune femme du Nord de raconter son expérience sans ambages et de lancer un appel aux autres femmes victimes de violences conjugales. C’est l’histoire d’Isabelle.

Lorsqu’on parle de violences conjugales et d’associations, on pense à celles qui viennent en aide aux victimes, majoritairement des femmes. Mais dans les Hauts-de-France, l’association Solidarité Femmes Accueil (SOLFA) a fait le choix d’ouvrir un pôle d’un genre un peu particulier pour travailler avec les auteurs de violences conjugales : le centre Clotaire.

Julie Bodelot a été victime de la violence de son compagnon. Désormais, elle accompagne des femmes victimes et dispense des formations sur les violences conjugales. Elle raconte son histoire dans un livre : J’aimais le diable (Formbox éditions). Entretien.

Pour la première fois en France, un diplôme universitaire propose des cours entièrement centrés sur les violences conjugales. Tous les vendredis depuis janvier, une dizaine d’étudiants découvrent à l’université de Lille Droit et Santé toutes les facettes de ce type de violences. Reportage.

Sylvie Cromer est maîtresse de conférences en sociologie à l’Université de Lille Droit et Santé. Cette chercheuse associée à l’Ined* a travaillé sur l’enquête VIRAGE, qui étudie les violences et rapports de genre. De la reconnaissance du viol conjugal en 1990 au mouvement #MeToo, Sylvie Cromer passe à la loupe les violences conjugales.

Lorsque l’on parle de violences conjugales et d’associations, on pense à celles qui viennent en aide aux victimes, majoritairement des femmes. Mais dans les Hauts-de-France, l’association Solidarité Femmes Accueil (SOLFA) a fait le choix d’ouvrir un pôle d’un genre un peu particulier pour travailler avec les auteurs de violences conjugales : le Centre Clotaire.

À 22 ans, Agathe Breton est assistante de service social à l’association La Pause à Valenciennes. Pendant ses études, elle a profité d’un stage de six mois au Canada pour se spécialiser dans les violences conjugales et leur prévention.